Vous êtes en « préavis à prester », ou vous souhaitez donner un préavis à un employé. Jusqu’au terme de ce contrat, le bien-être au travail reste votre priorité. Et cela commence par une bonne connaissance du contexte légal. Vous connaissez certainement la durée légale théorique du préavis, fonction de l’ancienneté. Mais dans la pratique, ce préavis pourrait se prolonger. Voici réponse à ces questions : comment prolonger ou ne pas prolonger un préavis ? Qu’est-ce qui repousse le préavis ? Est-ce que la maladie, les congés,… prolongent le préavis ?
La durée de préavis peut elle être allongée ?
La réponse est oui. En cas de licenciement avec un préavis à prester, il est fréquent que chacune des parties aie hâte de terminer la relation de travail le plus rapidement possible. Tandis que le travailleur envisage déjà une réorientation professionnelle, l’employeur planche sur une réorganisation. Mais méfiance, le préavis peut se voir suspendu, et donc prolongé dans certaines circonstances. Evitez les mauvaises surprises, en découvrant ci-après les événements qui prolongeront ou pas la prestation de préavis.
Les événements qui suspendent et donc prolongent la prestation de préavis
Retenez qu’il y a deux catégories
a) ceux « dépendants » de vous, votre vie, votre santé
- Maladie ou accident
- Détention préventive
- Interruptions de carrière complète : crédit temps, congé parental, congé pour soins palliatifs ou pour maladie grave d’un proche
- Périodes d’écartement de la femme enceinte, congé d’allaitement, repos d’accouchement
- Congés d’ancienneté : seulement s’ils sont dans la continuité de vacances annuelles
b) ceux dépendants de l’entreprise, le cadre légal
- Chômage temporaire pour cause économique ou force majeure covid (depuis le 22 juin 2020) ;
- Vacances légales (obligation de les prendre avant le 31 décembre de l’année en cours)
- Jours fériés : seulement s’ils sont pris en début ou fin d’un autre événement qui prolonge le préavis
Les événements qui ne prolongent pas le préavis
Ce sont ceux qui ne figurent pas ci-dessus. Citons entre autres : les congés sans solde, congés de circonstance , raisons impérieuses, congé-éducation,
Ainsi, si vous vous demandez comment calculer la prolongation de votre préavis …
Vous prenez en considération les jours complets (dans le cas d’un temps plein) entrant dans la catégorie des événements qui suspendent le préavis. Le total de ces jours sera à prester après la date de la fin théorique initialement prévue du préavis.
Attention ! Il faudra prendre en considération les week-ends !
Si un we se retrouve inclus dans une période de suspension, que des événements suspensifs s’accolent à des week-ends, ces samedis et dimanches viendront grossir le total de journées à prester après la période initialement prévue de préavis.
Plus d’informations légales sur les durées de préavis sur le site du spf emploi.